Christian du BREUIL

Ma première formation musicale a consisté à savoir siffler sans partition et sans fausse note le chorus de guitare de Sympathy For The Devil ou l’ouverture d’Egmont. J’ai alors écumé les petites salles de concert en tant que batteur, puis chanteur de groupes plus ou moins éphémères. Ma rencontre avec Michel Karsky a été déterminante : j’ai découvert grâce à lui la musique dite contemporaine et m’y suis plongé avec délices, d’abord comme interprète, ensuite comme compositeur.
J’ai toujours aimé multiplier les expériences et me soumettre aux contraintes pour mieux les faire éclater. Il me semble donc que ma participation à l’Ousonmupo avait quelque chose d’inéluctable.